Message du Directeur exécutif de la CAFOR, Lawalley Cole, pour juin et juillet 2019

En raison de mon calendrier trop chargé au cours des deux derniers mois, alors que l’équipe CAFOR était très impliquée dans les réunions avec les partenaires et la communauté diplomatique à Addis-Abeba et ailleurs dans le monde, je n’ai pas pu envoyer mon message pour le mois de juin. Je combine donc dans une lettre pour couvrir les mois de juin et juillet 2019.

Il s’agit d’établir et de renforcer notre partenariat avec le reste de l’Afrique et la communauté internationale. Les partenariats restent au centre de notre vision élargie et de notre engagement renouvelé à l’égard de nos tâches dans le domaine de l’éducation pour le développement. La CAFOR est pleinement résolue à assurer la mise en œuvre intégrale des agendas mondial et continental de l’Union africaine. Cela implique de traduire et de concrétiser les objectifs mondiaux de développement durable (ODD), l’Agenda 2063 de l’Union africaine, la Stratégie pour la science, la technologie et les innovations pour l’Afrique (STISA 2024), la Stratégie continentale d’éducation pour l’Afrique (CESA 16-25) et la Stratégie continentale pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) en stratégies de développement et sectorielles au niveau des pays pour le développement du continent africain.

À cet égard, nous ne pouvons plus nous permettre de faire comme si rien n’était et si nos pays d’Afrique devaient réussir et obtenir les résultats optimaux prévus dans ces programmes de développement et d’éducation à la fois globaux et continentaux. La stratégie continentale d’éducation pour l’Afrique, connue sous le nom de CESA 16-25, préconisait la création d’une coalition des parties prenantes afin de plaider davantage en faveur de la priorité et de l’investissement dans l’éducation et dans l’amélioration de la coordination et de la mise en réseau des questions liées à l’éducation en Afrique. Afin de soutenir les appels lancés par l’Union africaine pour mobiliser les parties prenantes pour le soutien de la mise en œuvre de CESA 16-25, ainsi que d’autres instruments de politiques, la CAFOR ajoute de la valeur en mettant l’accent sur la dimension de la communication, qui constitue son levier. C’est également à cet égard que la CAFOR s’efforce de mettre en place des partenariats nouveaux et revitalisés à différents niveaux pour une communication efficace avec la participation d’autres entités à la mise en œuvre des divers programmes de l’Afrique. La CAFOR estime que la communication doit être au cœur des activités de planification de l’éducation sur le continent, en veillant à ce qu’elle soit complète et inclusive et que son style et son contenu renforcent le dialogue dans la promotion de tous les aspects de l’apprentissage. L’échange d’informations et la communication entre les partenaires sont essentiels à la mise en place de systèmes éducatifs efficaces et bien gérés pour une formation de qualité pour tous. Grâce au partage d’informations, à la création d’un consensus et à la confiance, au plaidoyer et à la mobilisation sociale et au développement de nouvelles stratégies de communication, les politiques éducatives peuvent être mieux soutenues et leur mise en œuvre facilitée par les dirigeants, les communautés, les groupes de la société civile, les médias, les donateurs et les partenaires de développement, et d’autres parties prenantes, qui reconnaissent toutes la nécessité de travailler ensemble.

Le partenariat est en effet une alliance délibérée entre divers acteurs égaux de différents secteurs qui acceptent de s’engager pour atteindre un objectif commun et satisfaire un besoin particulier impliquant des entreprises, des engagements, des moyens et des compétences partagés. Dans le secteur de l’éducation pour le développement, les partenariats doivent inclure tous les sous-secteurs et toutes les formes de connaissance, en reconnaissant les liens entre l’éducation et les autres ministères, y compris la planification, les finances, le travail, les communications et les autres secteurs sociaux. Également, partenariats entre le gouvernement et les organisations non gouvernementales, le secteur privé, les communautés locales, les groupes religieux et les familles. Les bonnes alliances contribuent à la planification, à la mise en œuvre, à la gestion et à l’évaluation des programmes d’éducation pour le développement.

Dans ce contexte, la CAFOR a récemment accueilli plusieurs nouveaux membres au niveau des pays, ce qui porte à 20 le nombre total de pays actifs dans la CAFOR et 25 pays supplémentaires seront enregistrer d’ici à fin 2019. Les 20 pays participants sont le Bénin, le Botswana, le Burundi, le  Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, la Gambie, le Ghana, le Kenya, la Libye, le Madagascar, le Malawi, le Maroc, le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Swaziland, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie. Les pays restants seront intégrés aux programmes de la CAFOR en 2020, couvrant ainsi les 55 États membres de l’Union africaine.

Le personnel de la CAFOR rencontre la Vice-Présidente de la Fondation Corée-Afrique, Mme Giyoun Kim  avec son Chargé de Programme Mme Oh Hyekyung

 

En mai et juin 2019, les membres du personnel de CAFOR et moi-même avons rencontré un nombre important des membres de la communauté diplomatique et des partenaires de l’Union africaine. Entre autres, des ambassadeurs du Japon, d’Allemagne, du Qatar, de Corée et des Émirats arabes unis. Nous avons également rencontré et discuté des agendas politiques de l’Union africaine, notamment l’Agenda 2063, la Stratégie pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique (STISA 2024), la Stratégie continentale pour l’éducation en Afrique (CESA 16-25) et la Stratégie continentale pour la formation technique et professionnelle (EFTP) avec divers représentants accrédités auprès de l’Éthiopie et de l’Union africaine. Ceux-ci incluent des représentants des missions de l’USAID, de la GIZ, du KOICA, de la Fondation Corée-Afrique et de la délégation de l’UE auprès de l’Union africaine. Nous avons également rencontré des délégations de Chine, de France, du Koweït, de la Ligue des États arabes et de l’Éducation ne peut pas attendre à l’UNICEF, à New York. Le dialogue était basé sur tous les agendas de l’Union africaine qui avait commencé par le biais de réunions avec le PNUD, l’UNESCO, le FNUAP et d’autres agences des Nations Unies. La Professeure Sarah Anyang Agbor, Commissaire chargée des ressources humaines, de la science et de la technologie à l’Union africaine avait également adressé un message à tous les ministères des Affaires étrangères des 55 États membres de l’Union africaine et à leurs ambassades à Addis Abéba pour annoncer et expliquer le but du mémorandum d’accord signé entre l’Union africaine et la CAFOR. Elle avait également invité les États membres de l’Union africaine à fournir à la CAFOR tout le soutien nécessaire à la réalisation de sa mission au niveau des pays.

La CAFOR continuera de collaborer étroitement avec tous ses alliés pour renforcer les partenariats. Nous travaillerons en étroite collaboration avec des organisations basées en Afrique, y compris plusieurs organisations dirigées par des jeunes, pour la mise en œuvre de notre stratégie de communication afin de faire progresser les agendas politiques de l’Union africaine. CAFOR espère bénéficier du soutien continu de ses partenaires et d’autres parties prenantes pour qu’elle continue à se hisser à des niveaux plus élevés dans sa fuite vers «l’Afrique que nous voulons».

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