Ce fut un honneur de présider la Conférence mondiale sur l’énergie et les infrastructures organisée par l’Académie européenne des impôts, des sciences économiques et du droit, qui s’est tenue à Berlin (Allemagne) du 27 au 29 juin 2018. Le conférencier d’honneur Lars Waldmann, Leader du Groupe de la Voix de l’industrie allemande, a fourni quelques idées perspicaces sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la sécurité énergétique au niveau mondial. De nombreux autres orateurs venaient d’Europe, d’Asie, d’Australie et d’Afrique. J’ai également parlé de deux sujets qui sont très peu pertinents pour notre situation en Afrique. Mon premier sujet portait sur le renforcement des énergies renouvelables en Afrique et la création d’emplois pour les jeunes Africains. J’ai réalisé que beaucoup d’emplois peuvent être créés pour nos jeunes africains dans le secteur de l’énergie à condition qu’ils reçoivent une formation sur les compétences pertinentes qui correspondent au marché du travail. Le besoin existe partout sur le continent africain. J’ai également parlé des partenariats public-privé pour de grands projets d’infrastructure en Afrique. Ce qui était plus intéressant, c’était la question de l’éducation et de l’emploi de la jeunesse africaine dans le secteur de l’énergie et des infrastructures.
Nous savons que les emplois dans le secteur de l’énergie en Afrique augmentent à mesure que les gouvernements, les entreprises du secteur public et le secteur privé redoublent d’efforts pour accroître l’accès à l’électricité sur le continent. Cependant, pour soutenir l’accélération des investissements dans les énergies renouvelables en Afrique, nous constatons un besoin croissant d’experts en énergie renouvelable et de professionnels qualifiés. L’Afrique a le plus faible nombre d’emplois au monde lorsqu’il s’agit d’emplois renouvelables sur le continent. En outre, l’Afrique se classe actuellement parmi les régions du monde les moins performantes en matière de recherche et de développement scientifique, avec seulement 1,1% de la production mondiale de la recherche. Nous avons donc besoin de développer des compétences dans les sciences appliquées, l’ingénierie et la technologie ou dans les STEM, ce qui pourrait être la clé de la transformation économique de l’Afrique subsaharienne. Nous avons discuté de ces questions avec des experts mondiaux présents à cette conférence et fait plusieurs références à la situation en Asie, en particulier en Chine et en Inde ainsi que dans les pays de l’Union européenne. L’Afrique est de loin très en retard dans cette entreprise. Nous avons une population de jeunes en croissance avec plus de 11 millions de nouveaux diplômés qui entrent sur le marché du travail chaque année. Le continent doit donc travailler rapidement pour trouver une solution à son déficit de main-d’œuvre qualifiée. Nous devons donc de toute urgence commencer à développer nos compétences locales et également créer des compétences de classe mondiale à travers un système d’éducation radicalement réformé.
En tant que l’un des huit patrons soutenant le Sommet des ODD pour la jeunesse africaine qui se tiendra en novembre de cette année à Accra, au Ghana, je plaide pour cette vision de faire en sorte que les travailleurs africains soient jeunes et dynamiques, hautement qualifiés, productifs et rentables.
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