lundi 4 septembre 2023
C’est avec grand plaisir que je rends compte de la réunion qui a eu lieu le 4 septembre 2023 entre Son Excellence l’Ambassadeur Samad Ali Lakizadeh, l’Ambassadeur de la République islamique d’Iran en Éthiopie, et le Représentant permanent auprès de l’Union africaine et une délégation De la CAFOR. La délégation était composée de moi-même, du Dr Lawalley Cole, directeur exécutif du CAFOR, de M. Tshimanga Mukadi-Mutoke, conseiller principal du CAFOR pour les partenariats et la mobilisation des ressources, et du Dr Tsedey Shume, assistant spécial du directeur exécutif de la CAFOR. M. Mohammad Ali Shamsipour, chef de mission adjoint à l’ambassade d’Iran, était également présent.
Au cours de la réunion, nous avons discuté du rôle de la CAFOR en tant qu’organisation à but non lucratif qui soutient les efforts de l’Union africaine pour promouvoir l’éducation, la science et la technologie sur le continent africain. Nous avons souligné l’engagement de la CAFOR à amener les politiques éducatives au niveau local en Afrique conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine, au CESA 16-25, au STISA 2024, à la stratégie d’EFTP et à d’autres politiques liées au développement de la jeunesse sur le continent.
En outre, nous avons souligné notre volonté d’établir une coopération stratégique avec la République islamique d’Iran dans les domaines de la science, de la technologie, de l’innovation, de l’éducation, de la formation et des bourses. Alors que la CAFOR s’engage à numériser l’éducation en Afrique, nous avons discuté d’explorer les moyens de coopérer dans ce domaine.
J’ai également expliqué à l’Ambassadeur Lakizadeh que la CAFOR a récemment ouvert deux bureaux régionaux à Copenhague, au Danemark, et à Kinshasa, en République démocratique du Congo, et qu’elle envisage d’en créer d’autres à Nairobi, au Kenya, à Abuja, au Nigeria, à Rabat, au Maroc, à Lilongwe, au Malawi, et les États-Unis d’Amérique pour la diaspora africaine. CAFOR travaille également en étroite collaboration avec des partenaires tels que l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA), l’UNICEF, l’ACBF – la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique et l’ATUPA – l’Association des universités techniques et écoles polytechniques d’Afrique, ainsi que des universités et autres établissements d’enseignement supérieur dans certains pays africains et européens. L’ambassadeur Lakizadeh a exprimé sa joie de rencontrer la délégation de la CAFOR pour la première fois et a noté que l’Iran entretenait des liens de longue date avec le continent africain. Il a souligné les relations géographiques et historiques étroites entre les peuples d’Iran et d’Afrique, avec des migrations de l’Iran vers des endroits comme Zanzibar sur des milliers d’années. L’ambassadeur a en outre exposé les relations de l’Iran avec l’Afrique, y compris son adhésion au Mouvement des pays non alignés, qui a abouti à des liens de longue date aux côtés des pays africains contre le colonialisme. L’Iran a également soutenu la création de l’OUA et a obtenu le statut d’observateur. L’ambassadeur a noté qu’après la révolution de 1979, l’Iran a subi une pression considérable du fait des sanctions internationales, mais que le pays a survécu et progressé dans les sciences, en particulier dans les domaines de la haute technologie, de la cybertechnologie, de la médecine, des biosciences et de l’espace. La République islamique d’Iran continue d’offrir des bourses aux étudiants africains en sciences médicales et dans des programmes connexes, et elle a offert des vaccins fabriqués localement à certains pays africains pendant la pandémie de COVID-19.
L’ambassadeur Lakizadeh a souligné les bonnes relations de l’Iran avec l’Union africaine, avec le statut d’observateur, et son protocole d’accord (MOU) avec le Département des affaires politiques, de paix et de sécurité (PAPS) de l’Union africaine. L’Iran a également conclu un protocole d’accord avec le Département éthiopien des sciences spatiales, avec lequel il organise une exposition annuelle liée à la science et à la technologie combinée à une exposition commerciale offrant des idées plus larges en matière d’opportunités d’échange de connaissances et de soutien. En conclusion, l’ambassadeur Lakizadeh a exprimé la volonté de l’Iran de collaborer avec la CAFOR dans tous les domaines d’intérêt et de bénéfice mutuels, soulignant les immenses opportunités que l’Iran pourrait offrir en entrant dans une relation de travail avec la CAFOR. Il s’est également dit prêt à faciliter l’interaction entre la CAFOR et les institutions iraniennes compétentes pour définir collectivement les domaines d’intérêt mutuel. Enfin, il a encouragé la coopération Sud-Sud et a recommandé que la CAFOR travaille en étroite collaboration avec la nouvelle Organisation Sud-Sud de coopération éducative (OSEC) visant à l’innovation technologique et à l’amélioration numérique.
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