Cérémonie de signature pour le lancement du projet pour la construction de la paix et la prévention de l’extrémisme violent par l’UNESCO-IIBA et l’Ambassade du Japon

La cérémonie a été suivie par H.E. M. Shinichi Saida, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon auprès de la République fédérale démocratique d’Éthiopie et Représentant permanent auprès de l’Union africaine et de l’IGAD, H.E. Mme Ahunna Eziakonwa Onochie, Coordinatrice Résidente, Éthiopie et Dr. Yumiko Yokozeki, Directeur de l’IICBA de l’UNESCO, ainsi que des représentants de l’UNESCO-IIRCA, de l’Ambassade du Japon en Éthiopie et d’autres agences des Nations Unies telles que le Bureau de Liaison de l’UNESCO et la CEA et PNUD. Le Département des ressources humaines, des sciences et de la technologie (RHST) de l’Union africaine et le Bureau régional de l’UNESCO à Dakar sont des partenaires de mise en œuvre du projet avec l’appui du gouvernement du Japon.

https://www.petwantsclt.com/petwants-charlotte-ingredients/ HE Mme Eziakonwa Onochie a discuté de l’importance de la consolidation de la paix et de la prévention de l’extrémisme violent dans son discours lors de la cérémonie de signature. Elle a déclaré que les jeunes ne sont pas violents par nature, mais ce qu’ils ont à offrir n’est pas actuellement reconnu par le monde. Ce projet exploite leur créativité et leur talent pour créer de jeunes agents de paix.

La région du Sahel souffre d’instabilité et de manque de paix et de sécurité. 2017 a été témoin d’une nouvelle détérioration dans la région avec des conditions météorologiques imprévisibles, y compris une augmentation de la sécheresse et des inondations. Les pays du projet – Algérie, Burkina Faso, Cameroun, République centrafricaine, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Soudan du Sud, Soudan et zones transfrontalières – souffrent d’instabilité économique et sociale, qui devient le terreau fertile de l’extrémisme violent . Le projet vise à aider à lutter contre cette situation afin d’éviter toute nouvelle détérioration.

Ce projet vise à élaborer des matériels pédagogiques en étroite collaboration avec le Ministère de l’Education, des Universités et des Instituts de Formation des Enseignants dans chaque pays du Sahel et à envoyer des enseignants sélectionnés au Japon pour une formation complémentaire en collaboration avec l’Université d’Hiroshima et l’Université de Tokyo.

Le projet tire également parti des enseignements tirés de la «Formation et développement des enseignants pour la construction de la paix dans la Corne de l’Afrique et dans les pays voisins» mise en œuvre en 2017 avec le soutien du Japon. Jusqu’à présent, plus de 2000 enseignants dans les pays bénéficiaires – Éthiopie, Érythrée, Kenya, Somalie, Soudan du Sud et Ouganda – ont été formés à la pédagogie transformatrice pour la consolidation de la paix et l’objectif est d’atteindre 6000 d’ici juin 2018.

Dr Yokozeki a rappelé dans son discours lors de la cérémonie que la paix est la raison d’être de l’UNESCO – pour construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes. En 1945, l’UNESCO a été créée pour répondre à la conviction des nations, forgées par deux guerres mondiales en moins d’une génération, que les accords politiques et économiques ne sont pas suffisants pour construire une paix durable. La paix doit être établie sur la base de la solidarité morale et intellectuelle de l’humanité. HE. M. Saida a déclaré que l’un des meilleurs moyens de reconnaître la paix est de visiter Hiroshima, une ville du Japon qui a été détruite par une bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale. Les enseignants sélectionnés dans le projet auront l’opportunité de visiter le Japon et le Peace Memorial Park à Hiroshima.